Le jour de Noël, nous traversons la baie des Baradères pour nous rendre de grand-Boucan à Sangris, secteur de la commune de Petit-Trou-de-Nippes, où résident les grands-parents maternels de Yousselande.
Le beau temps dura le temps de la traversé, 1h puis à l'approche des mornes la grisaille s'installa.
Après avoir emprunté le cheval dans la mangrove, nous avons débarqués dans la boue et sous la pluie menaçante qui nous accompagna ensuite tout le long du chemin.
Après une demie-heure de marche, le long d'une petite rivière, nous sommes arrivés.
La famille Saint-Hervé vit au fond de la vallée, au bord de la rivière, non loin d'une source.
Voici le fond de la vallée de Sangris
(les deux photos se font faces)
Sur les pentes des mornes, on trouve des cultures et l'inévitable défrichage pour faire du charbon de bois que les bateaux emporte vers Port-au-Prince.
Il y a également de nombreuses grottes
Les photos, il y a ceux qui les aiment...
les grands-parents de Yousselandeceux qui sont naturels...
Et les autres
la veille de notre départ, le groupe troubadour du secteur est venu faire un bal, dans la cour.
Et après seulement deux nuits, nous sommes repartis, sous le soleil cette fois-ci.
Myrlaura a reçu une poule en cadeau.
Avant de regagner, Grand-Boucan, nous faisons un détour, un peu plus loin sur la côte en direction de Baradère, à Mapou.
La mangrove est là magnifique, de haute taille les palétuviers sont splendides.
Et là, on trouve une belle grotte.
J'ai découverte une Haïti sublime, loin de celle de Port-au-Prince ou même des zones que j'avais déjà vues. Par moment, je me suis cru revenu au temps des boucaniers, en ce temps où cette partie du futur pays était encore peu habité.
Et puis du vert et de l'eau...
On n'a pu me dire d'où venait le nom de sangris mais peut-être est-ce à cause de cette eau sortant de la roche et coulant sur des veines de galets tel le sang gris de la terre!
Mais pour combien de temps restera-t-il du vert sur ces pentes que l'on déracine pour gagner quelques kobs?
