jeudi 23 juin 2011

Livres en folie, sortie de "Je ne pardonne pas au malheur" de Marc-Endy Simon

Jour de la Fête-Dieu, férié en Haïti mais non national donc nous travaillons au LAD, c'est le jour où se tient traditionnellement "Livres en Folie", d'une petite opération commerciale, c'est devenue une immense foire et elle se déroule depuis quelques années au Parc Historique de a Canne à Sucre, à Tabarre.

Je n'y avais jamais mis les pieds depuis son emménagement dans ce lieu plus proche de l'aéroport que de ma demeure mais l'Atelier Jeudi Soir y présentait le premier recueil de poésie de Marc-Endy Simon: "Je ne pardonne pas au malheur", je fis donc un saut en sortant du lycée.

Jour férié donc les rues étaient dégagées enfin presque... à l'approche du Parc, dès le carrefour de Tabarre/Clercine, la rue était bloquée, 1h rien que pour faire ce "minuscule" tronçon. Les piétons allèrent plus vite que moi, les passagers descendaient des tap-taps et finissaient à pieds.

Des auteurs en pagaille, il est incroyable de voir toute cette production haïtienne de Edwige Danticat, venue en guest-star des Etats-Unis au pasteur Louis Saint-Truc qui propose "le seigneur vous parle, écoutez-le", en passant par des livres de cuisine, des ouvrages historiques...

Le soucis c'est que les livres des auteurs se trouvent en vente à l'autre extrémité du parc et qu'il y a une queue monstre pour accéder aux guichets où l'ont choisi les livres sur un journal...

Difficile d'avoir la joie de flâner, de s'arrêter devant un livre, un titre ou une couverture qui retient votre attention, de le feuilleter... et de l'acheter après avoir échangé quelques mots avec l'auteur!


Plutôt pas trop mal situé Marc-Endy avait été placé entre Gary Victor, un auteur que l'on ne présente plus et Marie-Brunette, journaliste et chanteuse (ancienne Esmeralda dans NDP de Haïti en Scène, le monde et Haïti sont tout petit), à peine plus loin se trouvait Youri Latortue, sénateur bien connu.



Son livre se trouvera bientôt, déjà, dans les librairies de Port-au-Prince.




dimanche 12 juin 2011

Stage à Sao Paulo: le Brésil? Encore un mythe qui s'envole ...

L'un des plaisir lorsque l'on enseigne à l'étranger, c'est de pouvoir à l'occasion d'un stage découvrir un pays nouveau. Cette fois-ci, j'allais participer à stage de formation de formateurs au Brésil, à Sao Paulo.

Sao Paulo, on m'en avait parlé, Bertrand y avait travaillé pendant 6 ans, Caroline quelques années également, Sophia n'avait pu passer l'immigration car elle n'avait pas de visa...

Ce que tout le monde avait oublié de préciser, c'est qu'il faisait froid !!!!!
Alors d'accord, le lycée avait prévenu avant le stage, qu'il fallait prévoir des vêtements chauds... mais tout de même.


Au plus fort de la chaleur!!!!!!


Bon, ceci dit, tout n'est pas catastrophique, un très beau musée d'art


Du soleil tout de même un peu,


Quelques bâtiments un peu ancien, 


Une ville tout en hauteur où se perde certaines étrangetés,





Des gares, vestiges de l'époque florissante des plantations sucrières





Alors oui, pour lutter contre le froid, rien de telle qu'une soupe et une polaire


Heureusement, que la gastronomie offre bien d'autres intérêts, en particulier dans ces restaurants populaire où les buffets débordent de merveilles...


Et puis, on y retrouve même d'anciens amis... 


Une Skol, cousine de celle de Kinshasa.

Et le stage dans tout ça?
Très intéressant, bien mené et comme à chaque fois l'occasion de rencontrer des écoles des autres écoles de la zone, d'en retrouver certains croisés sur d'autres stages, de prendre des nouvelles d'autres.

Et la nuit?
Bein!!!! Je ne sais pas trop car avec le froid, j'étais patraque alors pas de folie, juste quelques capirinas et quelques pas de danse le vendredi soir, avant de partir à l'aéroport au milieu de la nuit!!!

jeudi 2 juin 2011

Pluie, pluie, pluie... et pluie encore...



Il pleut depuis plusieurs jours, c'est peu fréquent, en 6 ans, je ne me souviens pas d'une telle situation!


Sur la place Boyer, où les tentes sont toujours présentes, je n'ose imaginer les intérieurs,



les piétons se raréfient, s'abritent comme ils peuvent.


 C'est le matin, l'heure d'aller travailler... on se croirait en Lorraine, lors d'une "belle" journée de novembre...