vendredi 4 janvier 2008

Bilan de mon 2007 (1er trimestre)

  • L'année 2007 débuta en France, il y avait bien longtemps que je n'avais tourné la page du temps sur le sol français... La dernière fois j'avais vu arrivé 2002 du haut des Vosges, cette fois c'était du fond de la Meuse, en compagnie des mêmes individus que se pointait 2007. Cinq années s'étaient écoulées et elles avaient filé.

L'expérience ne fut pas enchanteresse! Le froid, la grisaille nancéenne, la pluie ne m'encourageaient pas à avoir envi de renouveler l'expérience... même pour un délicieux repas de Noël!
Premier Noël sans la Mémé Lulu décédée en juin...


  • De retour en Haïti, mon colocataire et moi nous trouvions contraint de quitter notre logement car la propriétaire, qui habitait juste en-dessous de notre appartement, n'avait pas apprécié une ombre qu'elle avait vu passer un soir!
Nous trouvâmes début février un nouvel appartement, plus grand, avec une belle vue sur la plaine du Cul-de-sac, à Péguy-Ville... C'était un peu plus cher mais les chambres, le salon, tout était plus grand et nous étions totalement indépendant des propriétaires.

  • Les deux semaines de congé, hors d'Haïti, m'avaient permis de me rendre compte que Manoucheca ne me manquait point ! J'envoyais un message... parce qu'il le fallait et je ne l'appelais pas.

Après quelques semaines de tergiversations, je lui annonçais ce que je pensais qu'elle avait senti venir: "Je ne me sens pas prêt à continuer..."

Elle ne réagit point et ce n'est que parce que je la pressais de dire quelque chose qu'elle me traita d'enfant car je ne me sentais pas prêt à m'engager!
Je me pensais très adulte de savoir mettre fin à une historiette qui n'allait plus nulle part, si jamais elle avait pris un jour (une nuit) une direction...

J'avais trainé dans un dancing quasi systématiquement désert sauf les soirs de concert, le Spirit, pour attendre la fin de son service. Elle m'avait refait jouer au billard, au Plaza 60, maniant la queue admirablement, elle faisait trembler les boules à chaque coup.
Elle avait 20 ans...

  • Mes parents vinrent passer les vacances de février sur l'île d'Hispaniola. Ils arrivèrent et repartirent de Santo Domingo en République Dominicaine mais nous firent un tour en Haïti où ils passèrent un peu moins d'une semaine.

Nous vîmes les baleines à bosse dans la baie de Samana.
Des baleines nous virent plus que le bout de la queue bien que nous ne puissions approché de trop près pour ne pas déranger ces énormes mammifères dans la zone qui leur sert de maternité et de jardin d'enfant.
Il est vraiment impressionner d'apercevoir ces mastodontes dans leur envol...

Nous essuyèrent la grisaille et la pluie dans le nord de l'île mais contrairement à la France nous ne grelotions point. Février n'est apparemment pas la bonne période pour visiter le nord sauf pour ce qui est de la vision des baleines!

Nous passâmes la frontière à Dajabon où nous faillîmes laisser la voiture sur la rivière Massacre suite à l'excès de vigilance d'un douanier dominicain!
Dès la frontière la différence entre les deux pays est frappante.

Cap-Haïtien nous offrit ses rues boueuses et son calme. L'occasion pour moi de découvrir le nord du pays.


Nous aperçûmes la Citadelle dans les brûmes...
Non ce n'est pas l'Ecosse ou le Périgord...
Les rêves de grandeur du Roi Christophe continuaient-ils donc à s'évaporer depuis les ruines du palais de Sans-Soucis au pied de la Citadelle?
Cette forteresse du XIXème classée au patrimoine mondial de l'UNESCO est en quasi abandon bien qu'en relatif bon état extérieur... elle serait tout de même bien mal en point.

Grâce à cette semaine durant laquelle nous avons traversé le pays du nord au sud, mes parents repartir rassurés en quelque sorte d'avoir vu de vif oeil là où je vivais et d'avoir vu qu'effectivement, on pouvait se déplacer dans le pays et dans Pétion-Ville, sortir... vivre tout simplement.




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